Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Tout ce que se passe au club, les remarques, le comportement des membres ...

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maitreshaolin
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par maitreshaolin » jeu. avr. 17, 2025 1:16 pm

Et la qui harcèle?
on se pose la question....Pauvre don quichotte a la recherche une existence jovial;franchement vous ètes ridicules clara et toi après vous allez dire ""il m'a tiré la langue" je vais faire une prière pour que votre sagesse se réveille enfin en vous!

Arretez de vouloir ronger un os vous allez perdre vos dentier :D :D
maitreshaolin
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par maitreshaolin » jeu. avr. 17, 2025 1:20 pm

maitreshaolin a écrit : jeu. avr. 17, 2025 1:16 pm Et la qui harcèle?
on se pose la question....Pauvre don quichotte a la recherche une existence jovial;franchement vous ètes ridicules clara et toi après vous allez dire ""il m'a tiré la langue" je vais faire une prière pour que votre sagesse se réveille enfin en vous!

Arretez de vouloir ronger un os vous allez perdre vos dentiers :D :D
maitreshaolin
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par maitreshaolin » jeu. avr. 17, 2025 1:23 pm

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nipsca
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par nipsca » jeu. avr. 17, 2025 3:21 pm

Une seule question:

Quand on publie un post, on s'attend à ce que les gens lisent et commentent non? (Cf les quelques interventions de plusieurs y compris schaltzmann sur un de mes postes récents).

Je crois que certains devraient réviser la notion de harcèlement et de diffamation. Il n'y a aucun élément de ce genre ici, au contraire on rigole et on applaudit la performance. D'autres part si on ne commentait pas, il serait déçu.

Meilleure chance la prochaine fois. :)
titemomo84
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par titemomo84 » jeu. avr. 17, 2025 5:35 pm

Peucherette c'est schaltzmann qui est harcelé ? Vous vous rendez compte que sous couvert de ses textes sans fin il se moque de certaines personnes . Mais ça passe ! Bref il a été ban on va pas en faire tout un pataquès non plus , faut respecter la décision de Simplice et des modérateurs (je l'ai lu très souvent)
Ce ban ne fait qu'amener encore des guéguerres chacun règle ses comptes perso l'ambiance est de pire en pire sur le forum . Et le mot harcèlement est devenu une vraie mode on le met à toutes les sauces. Une pensée pour ceux qui le vive vraiment. Bref pas de harcèlement juste qu'il a donné l'occasion de rire sur la faq, comme on ne rit plus sur pro.
schaltzmann
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par schaltzmann » ven. avr. 18, 2025 7:49 pm

Ce récit est une histoire, une fiction. Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence.

JOUR 9 – Bloc C, Cellule 21
Le Cercle

Rien n’avait changé, et pourtant tout sonnait différemment ce matin.

Le réveil à 6h30, la même plainte dans la sirène, le même petit-déjeuner prémâché, les mêmes visages froissés. Mais dans l’air, un malaise flottait. Comme une tension qu’on n’avait pas encore identifiée. Après les exercices de mise en conformité verbale - alias "atelier d’auto-régulation linguistique" - on nous a fait patienter dans la grande salle polyvalente. Des chaises en cercle. Des bouteilles d’eau tiède. Et un intervenant.

Un homme. Taiseux. Le genre à écouter sans jamais vraiment entendre. Il parlait peu, mais quand il le faisait, chaque mot semblait avoir été vérifié, validé, filtré à travers un petit ordinateur portable toujours ouvert sur ses genoux. Il tapotait. Vérifiait. Page Wikipédia ouverte comme un évangile laïque. Un oeil sur nous, l’autre sur la définition.
Il y mettait de la bonne volonté, on aurait dit. Ou alors, il faisait semblant. Peut-être croyait-il vraiment nous aider. Peut-être. Mais ses leçons de morale, ses mini-cours recopiés depuis les tréfonds d’Internet… C’était fade. C’était usant. Il aurait voulu nous instruire. Il nous endormait.

- « Aujourd’hui, nous allons poser les masques. Nous allons parler vrai. Nous allons nous offrir la parole. Et surtout : nous allons écouter. »

Un par un, ils nous ont fait parler. Ce que nous avions fait. Pourquoi. Ce que nous ressentions. Certains ont fondu. D’autres ont joué le jeu. Pas moi. Je m’attendais à la mascarade. Je la voyais se construire depuis ma cellule.

Quand mon tour est venu, j’ai levé les yeux. Tous me regardaient. Le coach souriait.

- « Vous pouvez dire ce que vous voulez. Ici, il n’y a pas de bien, pas de mal. Juste des ressentis. »

Alors j’ai dit :

- « Je ressens que tout ceci est une mascarade. Votre cercle est une arène. Ce que vous appelez vérité, c’est juste une façon de faire taire les ironies qui vous dépassent. Ce que vous appelez intolérance, idées malsaines, propos déviants… ce n’est bien souvent que le reflet de tout ce que vous ne comprenez pas. Et ne pas comprendre, c’est être mis à l’écart. Et ça, je sais que c’est ce qui vous est le plus intolérable. »

Silence. Long cette fois.

Le coach a noté quelque chose sur son carnet. Puis il a tapé deux mots sur son clavier. Peut-être cherchait-il, dans les recoins de Wikipédia ou dans les méandres de Google, une citation à nous recracher.

On est passé au suivant.

Le reste de la journée s’est déroulé dans une drôle d’atmosphère. On m’a laissé tranquille. Pas de remontrance. Pas d’insistance. Mais j’ai senti les regards. J’ai senti que je glissais dans une autre case. Celle des irrécupérables. Et ça me convenait.

JOUR 10 – Bloc C, Cellule 21
La Rumeur

Ce matin, la routine s’est déroulée comme prévu. Réveil à 6h30. Petit-déjeuner tiède et sans goût. Séance d’intériorisation guidée sur la nécessité de l’autocensure dans les environnements collectifs. Désinfection des douches communes. Déjeuner végétalien tiède. Retour cellule. 13h00. Silence de couloir.

Mais quelque chose flotte dans l’air. Pas le calme. Pas l’oppression habituelle. Non. Quelque chose d’autre.

Une rumeur.

Elle est d’abord arrivée en chuchotements, portée par deux types en train de replier des draps propres. Puis dans la bouche rigide d’un surveillant à la pause clope. Ensuite sur les lèvres de Youri, le seul ici à qui je fais confiance :

- « T’as entendu ? Apparemment, dehors, ça s’agite, y'a du grabuge. Pour toi. »

Moi, je n’avais rien entendu. Et je n’avais rien prévu, rien organisé. Mais la rumeur, elle, était déjà en marche. Et quand une rumeur se met à courir dans les couloirs d’un centre de redressement, elle prend une forme bien à elle. Elle devient chose. Vivante. Viscérale.

Dans la journée, les bribes se sont assemblées. D’abord à voix basse. Puis en chuchotements plus confiants. Puis en fragments déformés qui rebondissaient sur les murs.

Il y aurait, dehors, un groupe de femmes. Un cercle. Un clan. Minuscule, mais remuant. Organisé. Invisible, et pourtant partout. Des groupies, disaient certains. Des fanatiques, disaient d’autres.

Leur objectif ? Pas de me voir libre. Pas de me sauver. Mais de me déplacer. De m’extraire d’ici… pour mieux m’enfermer ailleurs.
M’éloigner de cette cellule pour me jeter dans une autre. Une plus obscure. Une plus verrouillée. Façonnée à leur image. Me faire évader, oui, mais pour mieux me séquestrer. Pas derrière des barreaux d’acier, mais derrière des murs d’obsession, dans un recoin de leur monde fermé, un réduit idéologique, sans issue, sans air, quelque part, loin des regards. Là ou elles seront sures que je ne sortirai jamais plus. Un lieu qu’elles appellent refuge, mais où règne un esprit maléfique. Celui qu’on ne nomme pas encore.

Leurs motivations ? Ça, personne ne savait vraiment. Peut-être ne le savaient-elles pas elles-mêmes.

La plus déterminée, la plus dangereuse - c’était La Québécoise. Celle par qui tout passe. Une voix aiguë, des mots trop grands pour sa bouche. Elle est la stratège, la voix, la rage froide. Elle dirige, elle ordonne, elle recrute. On ne sait pas grand-chose d’elle, sauf qu’elle devient hystérique à l’évocation de certains noms, de certaines idées. Une allumette sur un baril de frustration froide.

Juste derrière elle, toujours collée dans son ombre : une autre. Plus fade. Plus creuse. Mais présente. Elle gribouille des affiches. Elle rature des images. Elle détourne, elle colle, elle repeint la réalité pour lui faire dire autre chose. Elle veut exister par le regard des autres. Peu importe ce qu’elle dit, l’important, c’est qu’on la voie. D'où le nom actuel, celui qu'on lui colle quand elle n'est pas là pour l'entendre : La Gribouilleuse. Un sobriquet qui dit tout. Ou presque.

C’est elle qui s’occupe de la propagande graphique. Personne ne connaît vraiment son nom. Elle en change sans cesse. Elle en invente d’autres. Elle s’efface dans ses pseudonymes. À force de vouloir être tout, elle n’est plus rien. Elle n’est personne.

Il faut dire qu’il y a quelques mois à peine, La Québécoise et La Gribouilleuse n’étaient pas du même bord. Deux trajectoires parallèles. Deux orgueils incompatibles. Deux façons différentes de chercher à exister. Elles s’ignoraient. Ou se méprisaient. Elles n’avaient aucune raison de finir sous la même bannière.

Mais dans leur monde, les rancunes se plient mieux que les principes, et leurs vestes se retournent avec l’élégance molle d’un serpent qui mue.
La fidélité n’est qu’un accessoire temporaire, au service de la cause du jour.

Ce miracle de réunification, elles me le doivent. C’est moi, leur point commun. Leur menace partagée. Je suis la colle de leur croisade. Leur ciment idéologique.
Elles devraient me remercier. Mais ça, évidemment, c’est trop leur demander.

Et puis il y a les autres. Celles qui traînent sur les marchés, les foires, les allées publiques. Elles distribuent des tracts, des sourires. Elles serrent des mains, prononcent des phrases bien huilées. Toujours trop de respect, trop de douceur. Une bienveillance étouffante. Elles recrutent sous couvert d’amour. Elles infiltrent les foules.

Elles dénoncent mon "absence d’humilité", ma "toxicité". Elles me présentent comme un récidiviste de la pensée libre. Un danger pour l’ordre nouveau. Un empêcheur de consommer en paix. Un véhiculeur d’idées nauséabondes, un nostalgique assumé des heures les plus sombres.

Elles ne me connaissent pas. Mais elles savent. Leur jugement est sans appel, sans nuances.

Et au centre de tout ça : Bidulio.

Un nom. Un réseau. Une ombre. Il ne parle pas. Il suggère. Il ne montre pas. Il inspire. Toujours caché, mais toujours là. Il tire les fils.

Bidulio est un tyran de velours. Il ne frappe pas. Il se victimise. Il se place comme la cible, jamais comme l’agresseur. C’est sa grande force : l’inversion. Il déforme. Il retourne. Il maquille. Il pleurniche quand il décide, il supplie quand il domine.

Et autour de lui, des femmes abîmées se sentent enfin vues. Il les tient dans sa paume. Mais la vérité, c’est que tout ce vacarme… ne mène à rien.

Bidulio ne fait peur à personne. Son emprise est un mirage. Ses messes basses ne produisent que du bruit. Ses troupes râlent, agitent, collent, mais rien ne prend.
Il manigance dans l’air vide. Ses manoeuvres ne mènent nulle part. Il crée des remous dans un verre d’eau stagnante. Tout ce qu’il construit s’effondre au moindre souffle de réalité. Il se croit metteur en scène, mais sa pièce est vide.

Et moi, je regarde tout ça de loin. Je ne m’y attarde pas. Parce que tout ce vacarme n’est qu’un spectacle. Un bruit de fond. Un petit cirque qui me divertit parfois, qui comble le vide de mes journées carcérales, mais qui ne m’atteint pas.

Je suis au-dessus de ces miasmes. Loin au-dessus de leurs jalousies, de leurs stratagèmes de pacotille, de leur vilainie malingre. Parce que moi, je le sais.

Tous les soirs, quoi qu’ils pensent, quoi qu’ils crient, quoi qu’ils griffonnent, à l’heure où ils remâchent leur frustration, moi, je retrouve ceux que j’aime.

Ils viennent. Toujours. Parfois de loin. Parfois sans prévenir. Ils passent les portiques, les contrôles, les regards soupçonneux. Et ils s’assoient. En face de moi. Sans masque. Sans rôle. Sans message.

Ils ne me demandent rien. Ils ne veulent pas que je change. Ils ne veulent pas que je m’explique. Ils sont là. Et c’est tout. Et c’est immense.

Des amis. Des vrais. Pas ceux qu’on choisit sur catalogue. Ceux qu’on a trouvés sans le vouloir, qui sont restés sans condition.

Et une fois tous réunis, le Parloir change. Il se transforme. Il devient une grande place d’humanité. On y parle, on y rit, on y joue, on y refait le monde, parfois. On se raconte des morceaux de passé, des absurdités du présent. On se chamaille, on plaisante, on improvise des batailles de sarcasmes. Chacun sa voix, chacun son rythme. Mais tous ensemble, là, dans ce sas hors du temps.

Et ça, personne ne pourra me l’enlever. Pas leurs moqueries de récréation déguisées en lucidité. Pas leurs sarcasmes mal maîtrisés qu’ils confondent avec de l’intelligence. Pas leurs jugements enrobés de fresques colorées.

Parce que dans cet endroit, je redeviens un homme. Pas un cas. Pas un matricule. Pas un projet de réinsertion. Juste un homme. Debout. Avec les siens.

Et parfois, je les regarde repartir. Je garde leur odeur dans la mémoire. Leur voix dans les os. Leurs sourires dans les poches. Et je me dis que tant qu’il y aura ça… Tant qu’il y aura eux… Je suis vivant. Pas sauvé. Pas corrigé. Mais vivant.

Et dans ce monde-là, c’est déjà beaucoup.

Votre très dévoué et irrévérencieux.

Schaltzmann.
nipsca
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par nipsca » sam. avr. 19, 2025 12:05 am

Tous les ingrédients d'un conte pour enfants: la mechante fee carabosse, la vilaine sorcière de l'ouest, le magicien d'Oz derrière son rideau....ouh les vilains pas beaux qui ont ourdi un sombre complot pour piéger le valeureux héros, le preux chevalier bien au dessus de ces basses contingences matérielles..c'est mignon mais un peu passé de mode non?

Non mais vraiment? Earth calling lol
Dcinemoi1mouton
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par Dcinemoi1mouton » sam. avr. 19, 2025 12:02 pm

salut Man,

ce serait dommage que tes écrits restent dans l'oubli, feuilles oubliées au fond d'un cellule sombre et insalubre...que penserais tu d'une publication?


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MAN 2.jpg (176.14 Kio) Consulté 501 fois

premier essai pour moi de l'utilisation de l'IA....c'est loin d'être parfait.... je vois d'ailleurs qu'il manque le in avant prison...pas grave c'est juste pour l'idée de couverture....
pascaledu29
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par pascaledu29 » sam. avr. 19, 2025 12:07 pm

Joli. J'aime. Bravo
cesar53
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par cesar53 » sam. avr. 19, 2025 5:01 pm

Bonjour
Je suis pas un pro Schaltzmann
Par contre j ai adoré ses trois derniers paragraphes il a tout bien résumé
Vraiment du talent
CharogneStone
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par CharogneStone » sam. avr. 19, 2025 6:01 pm

certes !! mais tout cela me donne soif :mrgreen:
spring20
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par spring20 » sam. avr. 19, 2025 10:54 pm

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schaltzmann
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par schaltzmann » lun. avr. 21, 2025 4:19 pm

Ce récit est une histoire, une fiction. Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence.

JOUR 11 – Bloc C, Cellule 21
Silence Plat

Rien à signaler. Pas de visite. Pas d’atelier. Juste une journée suspendue, sans vague, sans éclat.

Le réveil à 6h30. Le rituel du petit-déjeuner tiède. Le ménage des couloirs, les sourires forcés des surveillants. Un de ces jours qui glisse entre les barreaux sans faire de bruit. Un jour oublié avant même d’avoir été vécu.

JOUR 12 – Bloc C, Cellule 21

On aurait pu croire à un jour comme un autre. Ciel gris. Couloir silencieux. Soupirs en fond sonore. Mais à 9h15, dans le planning mural, un atelier nouveau est apparu : Atelier Écriture – Salle 3.

On nous a rassemblés, distribués des stylos à effet pailleté, dos droits, regards vides. Sur la table, une consigne plastifiée :

« Rédigez un conte pour enfants sur les thèmes suivants : des sorcières, des magiciens et un preux chevalier. »

Pas de religion. Pas de références historiques. Pas de satire politique. Juste un monde imaginaire, encadré.

Mais moi… je ne peux écrire qu’avec des pointes. Je n’ai pas résisté. J’ai pris mon crayon. Et j’ai écrit ce qu’ils ne voulaient pas lire. Pas une fiction. Un miroir.

En voici le contenu :

LE CHEVALIER DE SEVE-PURE (Conte pour enfants)

Il était une fois, une contrée douce et verte, nichée au creux des collines : Sève-Pure.

Dans ce pays, tout le monde vivait en paix. Les arbres poussaient bien droits, les fleurs parfumaient l'atmosphère, les mésanges chantaient tout bas, et les habitants souriaient toujours, même quand leur cœur était un peu froissé. C’était la règle. On l’appelait le Grand Accord.

Depuis ce jour, il y a fort longtemps, la Sève, issue du Grand Arbre, s’était mise à couler partout. Dans les fleurs. Dans les pensées. Dans les mots. On disait qu’elle maintenait l’équilibre, qu’elle adoucissait les disputes, qu’elle rendait les gens plus calmes, plus lisses. Mais certains disaient, à voix basse, qu’elle filtrait les colères, qu’elle absorbait les idées trop libres, qu’elle remplaçait la pensée par la propagande.

Les enfants apprenaient à dessiner le même soleil, à penser les mêmes choses, et à répondre par des mots doux, même quand quelque chose n’allait pas.

Une brume invisible, qu’on appelait simplement le Voile, planait au-dessus de tout. Elle veillait à ce que personne ne dépasse, ne déborde, ou ne dérange. Tout était calme, équilibré, et parfaitement harmonisé. Et pourtant… un jour, une rumeur parcourut les branches : « Il revient. »

Personne ne savait vraiment qui il était. Mais on le vit bientôt apparaître à la lisière du bois. Un homme en armure claire, avec dans les yeux quelque chose de fort et de juste. Il ne criait pas. Il ne commandait pas. Il parlait. Il ne portait pas d’épée, car son arme, c’était ses mots. Et chaque mot semblait réveiller un souvenir oublié. On l’appelait le Chevalier aux Mots d’Argent.

Il racontait des histoires où les héros doutaient, où les idées volaient sans laisse, où l’on riait sans se cacher. Et ceux qui l’écoutaient… riaient aussi. Ou pleuraient. Ou pensaient. Et dans Sève-Pure, cela n’arrivait plus depuis longtemps.

Mais cette lumière, ce souffle neuf, ne plaisait pas à tout le monde. Dans les hauteurs du Grand Arbre, vivait un étrange mage du nom de Bidulius Inversus. Il n’aimait pas qu’on pense trop fort. Il voulait garder la paix. Sa paix.

Il se croyait jusqu’alors maître de la Contrée, trônant en silence au sommet du Grand Arbre, entouré de sa garde rapprochée de sorcières au nez piqué de verrues et d’orgueil. Et surtout, il ne voulait pas d’un autre que lui. Pas d’un chevalier plus fort. Plus beau. Plus intelligent. Plus libre. Car plus qu’un rival, c’était une menace.

Il convoqua alors ses alliés :

- La Blanche Hurleuse.
Elle venait du Grand Nord. Son balai était gelé, son rire sec, son accent tranchant comme la glace. Elle parlait beaucoup. Trop. Toujours trop fort. Elle savait tout. Sur tout. Et surtout sur les autres. Elle portait une longue robe blanche, faite de plumes figées et de givre. Chaque pas laissait derrière elle un frisson glacé sur les pierres. Sa cape semblait avoir été tissée par le vent lui-même, et tout son être brillait d’un éclat froid, comme une tempête enfermée dans un flocon. Elle avait un pouvoir : geler les débats. D’un souffle glacial, elle pouvait transformer une opinion en crime, et d’un seul regard, figer les pensées comme des bourgeons pris dans la glace.

- La Raturelle, petite et toute tordue, avançait toujours en biais. Son manteau était couvert de tâches d’encre, de colle, de griffures. Ses doigts, crochus et tachés, traçaient dans l’air des signes étranges, comme des petits chapeaux pointus ridicules. Un geste enfantin… mais chez elle, il faisait naître des tempêtes.
Partout où elle passait, elle laissait des traces : sur les murs, les livres, les visages. Elle ne parlait pas beaucoup. Elle dessinait. Et même si ses dessins pouvaient sembler beaux à certains égards, il fallait s’en méfier : ils n’étaient que des sorts. Des pièges posés à plat. Elle ne les montrait pas pour les partager.
Elle les montrait pour respirer. Elle aspirait l’attention, pompait l’air qu’on donnait en les regardant. Ses barbouillages étaient des filets. Elle ne dessinait pas pour créer, elle dessinait pour voler les forces vitales.
D’un simple trait, elle pouvait faire surgir des monstres d’encre et de papier. Son pouvoir ? Effacer les gens… ou les engloutir sous une mer de gribouillis.

- Agnoria, la Tisseuse de Silence, portait une robe ample, faite de feuilles fraîches, de pétales soigneusement cousus, de brindilles tressées et d’herbes vertes à l’éclat presque irréel. On aurait dit qu’un sous-bois entier s’était agenouillé pour l’habiller. Chaque mouvement faisait frissonner un fouillis de mousses et de fleurs discrètes. Elle avançait dans un bruissement végétal, douce et étouffante comme un lierre. Sa voix était douce, toujours douce. Ses phrases commençaient souvent par :
« Je comprends… » et finissaient par : « … mais il faut t’adapter. »
Elle voulait le bien de tous. Même de ceux qui n’avaient rien demandé. Elle pensait que si tout le monde parlait avec assez de douceur, et se taisait quand elle le jugeait nécessaire, plus rien ne ferait mal. Son pouvoir ? Endormir les âmes par la compassion obligatoire, en répétant sans cesse que la parole doit avoir des limites, et en posant des barrières autour des impertinents comme on pose des clôtures autour des moutons.

- Et Wikiduc, l’Ancien, le Poussiéreux, portait un manteau si lourd qu’on aurait cru une bibliothèque sur ses épaules. Des rouleaux sortaient de ses manches, des feuillets froissés débordaient de ses poches. Sa barbe traînait presque au sol, et ses lunettes cerclées d’or cachaient deux yeux qui ne regardaient jamais devant : ils parcouraient les mots anciens.
Il murmurait. Il récitait. Il citait. Il classait. Pour lui, tout ce qui n’était pas écrit… n’existait pas. Il ne pensait pas vraiment. Il cherchait ce que d’autres avaient pensé avant lui. Dans ses livres. Dans ses vieux parchemins. Et il répétait tout cela sans jamais y mettre son souffle. Son pouvoir ? Transformer chaque idée en règlement. Chaque opinion en annotation. Et faire en sorte que tout ce qu’on pensait soit déjà inscrit sur une page de l'un de ses vieux grimoires.

Ils décidèrent ensemble de piéger le Chevalier.

Pendant la fête du Renouveau de la Lumière, une grande cérémonie fut organisée. On invita le Chevalier à y prendre la parole. On lui offrit des fleurs, des rubans, et un discours déjà tout écrit — par Bidulius lui-même.
Un texte enjôleur, parfumé de belles phrases et d’intentions sucrées, mais dans lequel avaient été glissées, en secret, des incantations masquées et des sorts de manipulation. Chaque mot, chaque pause, chaque sourire prévu avait été conçu pour hypnotiser l’assemblée, et semer dans les coeurs de Sève-Pure une méfiance douce, une peur glissante, un doute venimeux envers le Chevalier. Jusqu’à ce qu’ils le voient, sans le savoir, comme une menace. Et qu’ils le chassent. Par leur propre volonté — ou du moins, c’est ce qu’ils croiraient.

Mais il refusa le discours prévu. Il monta sur l’estrade, regarda la foule, et dit, en pointant du doigt Bidulius Inversius et ses acolytes :

« Ce que vous appelez paix, c’est le silence des autres. Ce que vous appelez harmonie, c’est l’absence de tout ce qui vous dérange. »

A ces mots, Bidulius se renfrogna, son regard devînt sombre et terrifiant, le ciel se couvrit. De gros nuages noirs firent leur apparition.

Il lança dans un halo de lumière et un grondement de tonnerre ses sorts d’inversion, ceux qui devaient lui accorder le statut de victime aux yeux de tous.
La Blanche Hurleuse cria qu’il était dangereux, qu'il fallait le traîner devant un tribunal.
La Raturelle gribouilla son nom et forma ses petits chapeaux insignifiants dans l'air afin de le réduire à néant.
Wikiduc déclara qu’il enfreignait le Règlement des Pensées Partagées et qu'il devrait en subir les conséquences en tournant les pages d'un de ses vieux registres de Lois.
Et Agnoria, la voix douce, lui tendit la main, avec une lueur piquante dans les yeux :

« Viens. Nous allons t’aider à redevenir normal. »

Le Chevalier tenta de résister mais tomba à genoux. Pas par peur, mais parce qu’il était seul face à une meute. Ou presque.

C’est alors que, dans le silence pesant, une toute petite voix d’enfant s’éleva :

« Il faut l'aider. »

Puis une autre, frêle mais droite :

« Moi, je veux penser comme lui. »

Le silence se fissura. Un souffle passa. Quelque chose s’ouvrit. Un vieillard, voûté, le pas hésitant, s’avança en premier. Puis une mère, tenant son enfant contre elle. Puis cinq personnes. Puis dix. Puis des dizaines.

Bientôt, toute l’assistance se leva, comme mue par une même onde, une même évidence. Ils avançaient sans arme, sans cri, sans haine. Des femmes. Des hommes. Des enfants. Les jardiniers, les poètes, les rêveurs muets. Ceux qu’on n’avait jamais écoutés. Ceux qu’on avait rendus dociles.
Leurs visages étaient tendus, mais leurs yeux brillaient. Et dans cette marche lente et dense, quelque chose de sacré reprenait place. Ils entourèrent le Chevalier. Formèrent un cercle de chair et d’âme. Ils ne le protégeaient pas parce qu’il était faible, mais parce qu’il leur avait rendu leur propre force.
Alors, face à cette vague humaine, les masques des sorcières tremblèrent. Le rire sec de la Blanche Hurleuse se coinça dans sa gorge. Les doigts crochus de la Raturelle s’agitèrent, griffonnèrent en vain. Wikiduc laissa tomber ses parchemins. Et Agnoria baissa les yeux.

Bidulius recula. Il leva la main, tenta un dernier sort. Mais aucun mot ne sortit.

Une lumière étrange monta du sol, comme une vérité qu’on n’avait pas dite depuis trop longtemps. Elle les effleura — puis les avala. Dans un éclair sourd, un mélange de feu blanc et d’encre noire, les malveillants disparurent, emportés par ce qu’ils avaient eux-mêmes semé.

Et il ne resta plus, dans l’air redevenu clair, que les rires et les souffles d’un peuple debout.

À cet instant, sous les racines du Grand Arbre, la Sève, longtemps corrompue par les enchantements des sorcières, redevint pure. Elle reprit sa course dans les branches et dans les veines. Et partout, on sentit une chaleur nouvelle, quelque chose d’inattendu : la joie.

Pas une joie programmée. Pas une bienveillance imposée. Pas une tolérance obligatoire. Pas une fraternité de façade. Mais une joie vraie. Une paix simple. Et des sourires sincères.

Depuis ce jour, tout changea à Sève-Pure. Les enfants dessinèrent des soleils différents. Les adultes écoutèrent des idées neuves. Et l’on apprit que la paix n’est pas une cage, mais une place où chacun peut respirer autrement.

Le Chevalier, lui, ne quitta pas la Contrée. Il s’établit à l’écart, sur la colline, dans une maison modeste aux murs blancs et au toit d’ardoise. On le voyait parfois redescendre jusqu’au cœur du village, pour flâner au Grand Marché ou pousser la porte de la vieille Taverne, où il buvait, seul ou entouré, en silence ou en rire.
Les enfants montaient jusqu’à sa demeure, les joues rouges et les yeux ronds, pour l’écouter raconter ses histoires de chevalerie, avec des monstres, des révoltes, des dragons. Parfois, il inventait. Parfois il se souvenait.

Des vieillards aussi faisaient le chemin. Ils s’asseyaient près de lui, posaient une main sur son bras, et lui murmuraient des récits anciens, oubliés depuis longtemps. Il les écoutait. Puis il souriait. Et parfois, il répondait.

Il était bien ici, à Sève-Pure. Il avait enfin trouvé sa place dans ce monde. Et il resterait là, parmi ces gens simples, pas pour les diriger, pas pour régner,
mais pour protéger leur liberté.

FIN


J'ai rendu ma copie sans un mot. Une feuille glissée parmi d’autres. Un sourire discret à l’animateur. Il n’a rien dit. Mais ses yeux ont froncé.

Je suis retourné en cellule, sans attendre de note, ni de retour. Je savais qu’il allait circuler. Parce qu’un texte comme celui-là, on ne le lit pas sans le transmettre. Et dans ce Centre, tout ce qui circule finit un jour ou l’autre sur le bureau du directeur.
Et justement…
On me dit que le directeur a lu mon conte. Pas dans le cadre d’un bilan, ni d’un retour bienveillant. Non. Dans le cadre d’un signalement. D'un abus.

Il a refermé la dernière page, l’a posée sur son bureau, et a explosé.

« C’EST UNE PROVOCATION ! Une attaque en règle contre les fondements de notre travail ! »

Il s’est levé, rouge pivoine, les veines tendues sur les tempes. Il a hurlé qu’on laissait s’exprimer un dissident en roue libre, qu’on ouvrait la porte à la subversion narrative, que ce conte n’était pas un conte, mais un pamphlet, une grenade emballée dans du papier recyclé.

« Il se moque de nous ! De notre méthode, de notre patience, de notre humanisme ! Il prend nos valeurs et les retourne comme une chaussette ! C’est du sabotage intellectuel ! De la perversion littéraire ! »

Il a claqué la porte, convoqué l’équipe pédagogique, ordonné une refonte des consignes, des barèmes, des filtres, et intimer l'ordre que l’on ajoute un contrôle psychologique préalable à toute activité créative.

Puis, dans un dernier souffle furieux, il a lancé :

« Et qu’on le surveille, ce petit chevalier… À trop vouloir être libre, il va finir par déclencher une émeute dans les esprits. »

Moi, dans ma cellule, j’ai tout juste haussé les épaules. Parce qu’un chevalier, ça ne s’éduque pas. Et un conte bien écrit, ça explose sans faire de bruit.

Votre très dévoué et irrévérencieux,

Schaltzmann
Dcinemoi1mouton
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par Dcinemoi1mouton » lun. avr. 21, 2025 10:04 pm

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Agnoria, la tisseuse de silence, se tenait debout devant la mer . Elle regardait l’horizon ! Agnelle noire des prés salés, elle méditait en regardant les vagues.

Le sac et le ressac n’empêchait pas son esprit de réfléchir à ce conte qui lui était apparu en songe,.
Bien campée sur ses pattes, elle riait dans sa tête sur ces intentions fausses qu’on lui prêtait dans les mots si bien écrits de l’auteur.

On disait d’elle qu’elle voulait changer : les gens, les choses, les pensées, endormir le monde et construire des clôtures… comme si la vie ne lui avait pas appris que rien ne peut changer que par la volonté des gens… elle n’avait donc aucun pouvoir et aucune intention de vouloir changer tout ça !

Par contre oui !!! La tisseuse de silence avait le besoin de dire quand les mots allaient trop loin, quand les situations n’étaient comme elle les sentait, quand la dignité et le respect n’était plus de mise. Sans doute que ce n’est pas dans l’ordre des choses de n’avoir pas le même sentier, ni la même façon de ressentir les gens et les situations !

Ne pas vouloir être complice de propos qui ne lui conviennent pas… est ce vouloir changer les choses, mettre des barrière et censurer , est ce vouloir faire taire ses interlocuteurs ?

« Agnoria, je ne tolère pas que tu t’élèves contre moi ! Quel est ce droit que tu t’octroies de répondre à mes propos de cette insolente manière ? Je dis ce que je veux ! Je fais comme je le pense ! Je me fiche de ce que toi ou les gens du forum quels qu’ils soient pensent de moi ! D’ailleurs je me fiche de tout le monde !
Alors s’il te plaît ne prends pas la liberté de faire comme moi ! Je n’ai pas de limites mais je t’en impose tu n’as pas le droit de juger mes propos mais je peux juger les tiens !! le « je dis comme je veux ce n’est pas pour toi !» disait le narrateur de l’histoire.

Agnoria réfléchissait a cette manière dont les gens disaient et pensaient tout et son contraire, ne toléraient pas qu’on les traitent de la manière dont ils traitent les autres.
Dans ce monde, tout n’est vraiment qu’oxymore !!!

Se rebeller et être dans le questionnement du pourquoi de ces contradictions ont amenés Agnoria à être bannie du très très officiel parloir de la prison de pro !!!!

Son Agnoriance et son peu d’intelligence à comprendre les règles de ce parloir ont fait d ‘ Agnoria quelqu’un de plus fort .

La jalousie me rétorquera t’on !!!!

Comment être jaloux d’un lieu où l’on ne voudrait pas être ?

Un lieu où celui qui ose lever la voix se voit mettre au banc des ignorants et être objet de sarcasme ?

Agnoria garde le tête haute et le regard franc….

Ses mots sont toujours sans jugement et sans insultes (et si à un moment ou un autre ses mots ont dépassé sa pensée , elle s’en est excusée).

Elle continuera à dire ce qu’elle pense (c’est bien ça le no limites non?) elle apprend vite !

Elle continuera d’aimer ses amis et ne leurs demandera pas de suivre ses pas envers ses « ennemis »

Elle se fiche aussi complètement des sarcasmes et des histoires à la mort moi le nœud qui font parties des archives des premiers temps de pro.

Alors Man tu peux continuer à écrire ce que tu veux suR Agnoria, ça lui passe sous les semelles !

Toute ressemblance avec des gens existants ou ayant existés……………………

Agnoria
blanjean
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Re: Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

Message par blanjean » mar. avr. 22, 2025 11:22 am

Retournement de situation...

Et dire que votre laïus démarre suite à une maladresse (celle de donner l' adresse d'un pseudo)...

Et suite à vos critiques "à la pelle", j'ai bien aimé le râteau de Bonbon ...

Mais vous continuez à ramener votre science (fiction)... Cela sert vos (pas cerveau) lignes pour donner en pâture d'autres pseudos...

Courage... Quelques scatophages se régalent
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